deDalida. Pour te dire je t'aime, Les p'tits mots, Fini, la comĂ©die, Ca me fait rĂȘver, Amoureuse de la vie, Besame mucho, J'attendrai, Il venait d'avoir 18 ans et tous les albums de Dalida. DalidaParoles de « Les hommes de ma vie »: Le premier dans ma vie m'appelait la dame du Nil / On attendait la nuit Deutsch English Español Français Hungarian Italiano Nederlands Cettepage recense dans un ordre alphabĂ©tique toutes les chansons interprĂ©tĂ©es par Dalida entre 1954 et 1987.La liste contient 709 chansons en 10 langues diffĂ©rentes [note 2] qui sont rĂ©pertoriĂ©es ci-dessous, organisĂ©es par langue et par type, avec des parenthĂšses contenant une date de premiĂšre publication alors que les chansons publiĂ©es Ă  titre posthume depuis 1987 ont Vay Nhanh Fast Money. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Artiste Dalida ‱InterprĂ©tĂ© aussi par Luz Casal Chanson Les hommes de ma vie ‱Album Le visage de l'amour Traductions anglais ✕ traduction en catalancatalan/français A A Els homes de la meva vida Le primer de ma vida em deia la Dama del Nil; Hom esperava la nit a El Caire, adormida, Per comptar els estels i llavors, vam Paris, estrangera, ell em va prendre com un pare; Em va dur del desert fins la llum intensa I la seva mĂ , com una ala, encar m'empeny a plangut a l'italiĂ ... Sa cançó, la seva tornada... No va pas acabar quan ell s'en va anar I quĂš n'Ă©s de frĂ gil, un artista... D'ençà, mon cor Ă©s trist!I el mag boig, dins la bola, hi veia borrĂłs; Encar en volia fer, del meu amor, or I les seves mans d'escultor van despullar ma avui, no sĂłc pas la dona de ningĂș... És amb vĂłs que em trobo... Dins mon cor no hi ressona Cap nostalgia... És amb vĂłs que jo hi visc! français françaisfrançais Les hommes de ma vie ✕ Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de Les hommes de ma vie » Aidez Ă  traduire Les hommes de ma vie » Music Tales Read about music throughout history 35 ans dĂ©jĂ ... Tracklist 1 Mourir sur scĂšne Orchestration 2022 Lyrics 2 Fini la comĂ©die Lyrics 3 Amoureuse de la vie Lyrics 4 Une femme Ă  quarante ans Lyrics 5 Eux Lyrics 6 Les hommes de ma vie Lyrics 7 À ma maniĂšre Lyrics 8 Lucas Lyrics 9 Il venait d'avoir 18 ans Lyrics 10 Pour en arriver lĂ  Lyrics 11 Avec le temps Lyrics 12 Pour ne pas vivre seul Lyrics 13 Une vie Lyrics 14 Je suis malade Lyrics 15 Il pleut sur Bruxelles Lyrics 16 Histoire d'un amour Lyrics 17 Ciao, amore, ciao Lyrics 18 Quand on n'a que l’amour Lyrics 19 Mourir sur scĂšne Lyrics 20 VoilĂ  pourquoi je chante Lyrics 21 Monday, Tuesday... Laissez-moi danser Lyrics 22 Paroles, paroles Ft. Alain Delon Lyrics 23 J'attendrai Lyrics 24 Besame mucho Lyrics 25 Comme disait Mistinguett Lyrics 26 Salma ya salama Lyrics 27 Le Lambeth Walk Lyrics 28 Il faut danser reggae Lyrics 29 Rio do Brasil Lyrics 30 Problemorama Lyrics 31 Femme est la nuit Lyrics 32 Gigi l'amoroso Lyrics 33 Gigi in Paradisco Lyrics 34 Le temps des fleurs Lyrics 18K 35 Les enfants du PirĂ©e Lyrics 36 Ciao, ciao Bambina Lyrics 37 Love in Portofino Lyrics 7K 38 Come prima Lyrics 39 Gondolier Lyrics 40 Bambino Lyrics 41 Aranjuez la tua voce Lyrics 42 Bang Bang Lyrics 43 Cominciamo ad amarci Lyrics 44 L'ultimo valzer Lyrics 45 Mama Lyrics 46 La danza di Zorba Lyrics 47 La colpa Ăš tua Lyrics 48 The Lambeth Walk Lyrics Missing Lyrics 49 Alabama Song Lyrics 50 Little Words Lyrics 51 Kalimba de luna Lyrics 52 Helwa ya baladi Lyrics 53 Salma ya salama Arabic Lyrics 54 El Cordobes Lyrics 56 Soleil Mi Sol Lyrics 57 Am Tag ais der Regen kam Lyrics 59 Wenn die Soldaten Lyrics Missing Lyrics 60 Hene ma tov Lyrics 61 Hava Naguila Lyrics 62 Lebnane Lyrics L’illusion est parfaite. Ce n’est pas Dalida, reine du disco au Palais des Sports en 1980, mais Sveva Alviti en 2016. © Patrick Fouque Ghislain Loustalot 15/06/2016 Ă  1823, Mis Ă  jour le 19/06/2016 Ă  1448 La fille de Marie LaforĂȘt, Lisa AzueLos, tourne un film en hommage Ă  la chanteuse. Elle a choisi une inconnue pour incarner celle qui a poursuivi l'amour jusqu’à la mort. Sveva Alviti vient d’avaler trois oeufs durs. Pour l’énergie », dit-elle. Premier jour d’essais, tĂŽt le matin. L’énergie, elle devine qu’elle en aura besoin. Trois heures quotidiennes de maquillage seront nĂ©cessaires pendant cinquante-deux jours. Mais l’essentiel n’est pas lĂ . Cette Romaine de 31 ans doit entrer dans la peau d’une icĂŽne Dalida. Mannequin, inconnue en France, elle ne savait ni parler français, ni jouer, ni chanter, ni danser. Elle a tout appris en accĂ©lĂ©rĂ© et va se perfectionner pendant le tournage. Elle ne peut pas dĂ©cevoir. Alors faux nez, perruque, robe, mais surtout sourire Ă©clatant et fragile Ă  la fois. Rien n’a commencĂ© et, pourtant, Dalida, lumineuse en apparence, torturĂ©e intĂ©rieurement, revit dĂ©jĂ  sous les traits de Sveva, qui n’en revient pas d’ĂȘtre lire aussi Quand Dalida recevait Paris Match La suite aprĂšs cette publicitĂ© Au dĂ©part, j’ai envoyĂ© de Miami, oĂč j’habitais, une vidĂ©o tournĂ©e avec mon iPhone. Mais je doutais. La partition n’était-elle pas trop Ă©norme pour moi ? Et puis j’ai passĂ© une, deux, trois, six auditions. » Lisa Azuelos, la rĂ©alisatrice et scĂ©nariste du film, a vu deux cents actrices pour le rĂŽle. Elle lui demande finalement de prĂ©parer la chanson de Serge Lama Je suis malade ». La suite aprĂšs cette publicitĂ© Elle laissait une lampe allumĂ©e la nuit pour s’endormir. Sauf le dernier soirSveva poursuit Je l’ai chantĂ©e en play-back dans les studios de Bry-sur-Marne. Je vivais un moment difficile de mon existence. Cela m’a aidĂ©e Ă  ressentir la portĂ©e de ces paroles. J’ai chantĂ© l’abandon avec mon coeur, ma solitude et ma tristesse. Lisa a Ă©tĂ© Ă©mue, je crois. Je lui ai dit “Je suis Dalida.” Elle m’a rĂ©pondu “Je sais.” » Pari gagnĂ©. Dalida, Sveva et Lisa. Ce film est d’abord une histoire de femmes. Mais rien n’aurait Ă©tĂ© possible sans Orlando, frĂšre incontournable de la chanteuse disparue. Il s’est confiĂ© Ă  Lisa, a parlĂ© avec Sveva des coulisses de l’ñme humaine. Le premier jour de tournage, il lui a mĂȘme envoyĂ© ce texto A partir d’aujourd’hui, tu es ma petite soeur. » La rĂ©alisatrice Lisa Azuelos et son actrice. © Patrick Fouque Il avait refusĂ© deux projets, Ă©crits par des hommes, avant de dire oui Ă  Lisa. Seule une femme pouvait comprendre Dalida, ses Ă©tats d’ñme, ses contradictions, ses souffrances. Certes, elle a vendu 170 millions d’albums et reçu 70 disques d’Or, mais sa vie est une tragĂ©die grecque, c’est PhĂšdre. » NĂ©e en janvier 1933 en Egypte, Iolanda Cristina Gigliotti est victime d’une ophtalmie Ă  l’ñge de 10 mois. On la pense condamnĂ©e aux tĂ©nĂšbres. Et les tĂ©nĂšbres marqueront sa vie. Elle reste les yeux bandĂ©s pendant quarante jours. Un petit enfer dont elle conserve un strabisme charmant. La vie en double, dĂ©jĂ . Pietro, son pĂšre, premier violon Ă  l’OpĂ©ra du Caire, s’asseyait prĂšs de son petit lit, ne jouait que pour elle. Son archet virevoltait dans le noir. Un ange. La musique, ça guĂ©rit, ça forge un destin. Mais Pietro a le malheur d’ĂȘtre italien. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Lisa Azuelos dĂ©finit son biopic comme un film psycho-disco »DĂšs le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, il est internĂ© dans un camp par les Britanniques. LibĂ©rĂ© en 1944, il rentre traumatisĂ©, malade, violent. Ange devenu dĂ©mon. Double, lui aussi. Elle souhaitait sa mort. Pietro disparaĂźt un an plus tard. Elle a 12 ans. Lisa Azuelos explique Un pĂšre perdu deux fois et aucun repĂšre pour se construire avec les hommes. » Dalida et Lisa. Le producteur Julien Madon confie Je l’ai vue pleurer pendant l’écriture du scĂ©nario. » Orlando ajoute A plusieurs reprises, je l’ai sentie trĂšs proche de Dalida, comme si cela faisait Ă©cho Ă  sa propre vie. » Lisa Azuelos est la fille de la chanteuse Marie LaforĂȘt. Quand j’étais enfant, j’avais l’impression que Dalida Ă©tait en compĂ©tition avec ma mĂšre. Je l’ai croisĂ©e sur un show tĂ©lĂ©visĂ© des Carpentier et j’ai Ă©tĂ© cueillie par son sourire et sa gentillesse. A l’annonce de sa mort, j’ai subi un choc. Son suicide m’a fait rĂ©flĂ©chir. Qu’y avait-il derriĂšre cette façade ensoleillĂ©e ? En travaillant sur elle, Ă©trangement, je me suis rapprochĂ©e de moi. Elle est chanteuse comme ma mĂšre, nous avons tournĂ© les scĂšnes Ă©gyptiennes aux environs de Casablanca, lĂ  oĂč mon pĂšre a grandi, ses tubes disco rythment ma vie, j’ai traversĂ© des Ă©preuves qui ressemblent aux siennes ; mais la grande diffĂ©rence, c’est que j’ai eu la chance d’avoir des enfants. Elle, en 1967, a prĂ©fĂ©rĂ© avorter, ce qui l’a rendue stĂ©rile. Un bĂ©bĂ© aurait tout changĂ©. » Nicolas Duvauchelle, dans le rĂŽle du comte de Saint-Germain, avec Orlando, le frĂšre de la chanteuse. © Patrick Fouque Pour Lisa, Dalida est une hĂ©roĂŻne de roman, de film, de vie, parce qu’elle a choisi son existence avant de la rĂ©aliser et de l’anĂ©antir, parce qu’elle s’est inventĂ© son destin. MaĂźtresse femme. Petite fille Ă©garĂ©e. Une dualitĂ© passionnante et poignante. Lisa Azuelos dĂ©finit son biopic comme un film psycho-disco » et s’attaque Ă  l’inconscient. Je pense qu’elle a su dĂšs sa naissance qui elle Ă©tait, une graine Ă  part. Elle a cherchĂ© Ă  se transformer, elle devinait qu’il y avait en elle un mal qui la mettait en danger. Elle a rencontrĂ© des hommes qui, enfants, avaient eu comme elle des problĂšmes avec leur pĂšre. Des hommes qui, pour trois d’entre eux, se sont suicidĂ©s. Ce n’est pas un hasard. Comme si ses cellules de suicide Ă  elle prenaient le dessus et choisissaient Ă  sa place. Elle disait qu’elle leur portait malheur, mais elle aurait tant voulu les sauver ! Elle se sentait coupable, comme aprĂšs la mort de son pĂšre. » Bien sĂ»r, il faut parler de ces hommes du film, de ceux qui ont comptĂ© dans son existence. Parler de Lucien Morisse, incarnĂ© par Jean-Paul Rouve, qui la lança sur les ondes d’Europe N° 1, fut son mari et finit par se suicider quelques annĂ©es aprĂšs leur Luigi Tenco, l’amour de sa vie, qui se tira une balle dans la tĂȘte dans leur chambre d’hĂŽtel Ă  San Remo. Du jeune Lucio, seize ans de moins qu’elle, qui faillit ĂȘtre le pĂšre de son enfant. De Richard Chanfray, rĂ©incarnation bidon du comte de Saint-Germain portĂ©e par Nicolas Duvauchelle, qui partagea sa vie alors qu’il Ă©tait mariĂ© et qui mit fin Ă  ses jours en s’asphyxiant avec son Ă©pouse dans une voiture. De Bruno Coquatrix et Eddie Barclay, jouĂ©s par Patrick Timsit et Vincent Perez, qui furent ses parrains protecteurs. Et d’Orlando, dont le rĂŽle est tenu par Riccardo Scamarcio, star du cinĂ©ma italien. Mais parler d’eux, c’est dresser un portrait en creux de celle qui avouait Je porte malheur aux hommes que j’aime. J’ai rĂ©ussi dans la vie, mais pas ma vie. » Personne ne baissera le rideau pour moi » DalidaCostumes, dĂ©cors, chorĂ©graphies et lumiĂšres sublimes sont au rendez-vous. Grand spectacle et moments d’intimitĂ© cohabitent dans ce film qui raconte Dalilda, des dĂ©buts Ă  sa fin. Des chansons cĂ©lĂšbres illustrent les pĂ©ripĂ©ties cruelles de son parcours, comme si chacune d’elles Ă©tait rattachĂ©e Ă  un souvenir terrible. Elle se raconte, aussi, Ă  travers des sĂ©ances chez un psy aprĂšs sa premiĂšre tentative de suicide, en 1967. Le fil rouge voulu par Lisa Azuelos, c’est bien cela l’étude d’une personnalitĂ© double, des miroirs fragmentĂ©s tendus et mis en scĂšne pour exprimer le chaos interne derriĂšre la fameuse façade ensoleillĂ©e. D’un cĂŽtĂ©, la lumiĂšre et le don de soi pour le public ; de l’autre, les catacombes d’une existence malheureuse et la quĂȘte d’un Graal inatteignable. Lisa conclut Elle savait qu’elle ne pouvait pas vivre sans amour et sans homme et elle s’est mis en tĂȘte, comme beaucoup de femmes Ă  cette Ă©poque, qu’à partir de 50 ans on ne peut plus sĂ©duire. En se croyant moins dĂ©sirable, elle n’a plus dĂ©sirĂ© vivre. » Sveva Alviti a dĂ» incarner tout cela. La jeune femme qui dĂ©couvre l’aube d’un nouveau monde et veut le croquer, la femme mĂ»re qui s’invente un crĂ©puscule prĂ©maturĂ©, la star adulĂ©e, mais aussi le poids des douleurs Ă  vif de l’ĂȘtre humain. Double, encore. Dalida et Sveva. Petit Ă  petit, Ă  force de travail et d’introspection, l’actrice s’est emparĂ©e de Dalida. Ou l’inverse, surnaturel et bouleversant. PossĂ©dĂ©e Ă  tel point qu’un jour le producteur exĂ©cutif Philippe Guez l’implore S’il te plaĂźt, promets-moi que tu ne te suicideras jamais. » Sveva sourit. Bien sĂ»r, elle joue la chance de sa vie. Mais il y a des choses qui resteront gravĂ©es Ă  jamais, quoi qu’il arrive. Lors de la premiĂšre scĂšne Ă  l’Olympia, Sveva commence Ă  chanter Aime-moi, mon amour, aime-moi / Ecoute ma priĂšre, toi qui es tout pour moi » quand, brusquement, un projecteur se dĂ©tache des cintres. Sveva se souvient Nous nous sommes tous regardĂ©s, stupĂ©faits, et nous avons compris le signe. Elle Ă©tait lĂ . » La prĂ©sence de Dalida, elle l’a souvent ressentie comme une aide plus que comme un fardeau. Comme Lisa, Sveva parle de thĂ©rapie A travers ce rĂŽle, je comprends mieux qui je suis. C’est un Ă©panouissement. » Dans une scĂšne, Dalida confie Ă  son psy J’ai toujours pensĂ© que je mourrais un dimanche. » Sur le tournage, l’équipe s’est figĂ©e. Il y a des larmes qui naissent dans l’ombre. Parce qu’il faut bien revivre la fin. Parce que l’ombre s’étend et qu’une destinĂ©e s’éteint. MarquĂ©e par l’obscuritĂ© forcĂ©e de sa toute petite enfance, Dalida laissait une lampe allumĂ©e le soir pour s’endormir. Sauf le dernier soir. Elle affirmait Personne ne baissera le rideau pour moi. » Vieillir ne faisait pas partie de ses projets. Dans les tĂ©nĂšbres du 2 au 3 mai 1987, Ă  54 ans, elle mettait fin Ă  ses jours, seule, dans sa maison de la rue d’Orchampt Ă  Montmartre. Un dimanche, donc, comme prĂ©vu. La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi. » C’est le petit mot qui accompagnait son geste dĂ©finitif. Dalida avait Ă©tĂ© toutes les femmes. Elle le chantait. J’aime les paillettes, les strass, les tĂ©lĂ©grammes / Les soirĂ©es de premiĂšre, puis la une et la der aussi. » Dalida chantait son destin, elle disait la mort de Iolanda. Et ma vie de star finit dans le noir / Quand les lumiĂšres s’éteignent / Et le silence rĂšgne dans la nuit. » LĂ  oĂč sa trajectoire Ă©tincelante avait commencĂ©.

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